dimanche 22 mars 2009

Le cangourou sudamericain

Mes salutation du Télescope. On viens de rentrer de notre premier voyage qu'on peut prendre au moins un peu au sérieux. Pendant neuf jours, nous sommes allés voir nos voisins: un peu les Boliviens et un peu les Argentins. En mars, le Cosmonaute passe au Télescope 22 nuits et on a donc décidé de passer les 9 nuits qui restaient entre les deux séjours près du Télescope, mais en voyageant. Je suis donc arrivée le 9 mars à Antofagasta au nord du Chili. En tchèque, si vous voulez dire qu'une ville est vraiment morte, vous pouvez dire qu'un chien y a crevé. Bon, vous pouvez bien dire ça d'Antofagasta, la cinquième ville de Chili, et c'est assez vrai aussi, car à Antofagasta, il y en a des chiens. Notre voyage se déroulait ainsi:

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...eh oui, il vous faut d'abord voyager un peu doigt sur la carte en Amérique du Sud. Je ne sais pas pourquoi google insiste d'afficher la carte comme ça, mais au moins, ça fait un peu voyager, n'est-ce pas?

A Antofagasta, on dormait dans un petit hôtel qui nous a fait chanter la chanson mexicaine "La cucaracha, la cucaracha, ya no puede caminar..." (Le cafard, le cafard, il n'arrive plus à marcher). Heureusement, en poursuivant notre voyage, on allait monter en altitude que les cafard ne supportent pas. Dans des conditions, que les cafard ne supportent non plus. Mais continuons en ordre.

Nous avons quitté Antofagasta en bus pour se rendre à San Pedro de Atacama. Comme les deux villes se trouvent dans le désert, le voyage passait, logiquement, par le désert. Mais le bus était plutôt bien, si vous oubliez le petit détail que les toilettes étaient trop pleins et ils ont coulé sous les sièges. A nouveau, j'ai eu l'occasion de maudire l'ardeur avec lequel je porte des sandales en été.

Arrivant à San Pedro, nous avons voulu continuer à Santa, en Argentine. Ce trajet est assuré par deux compagnies, Pullmann et Gemini. Dans la logique purement sud américaine, la première compagnie fait ce trajet mardi, vendredi et dimanche, et l'autre...mardi, vendredi et dimanche. Et comme on est arrivés mardi matin, on était...forcés à changer le plan. On a donc décidé de rester un peu à San Pedro et enchaîner ensuite à Bolivie.

Mardi soir, nous sommes allés à vélo dans la Vale de la Luna, la Vallée de la Lune pour voir le coucher de soleil. Le Cosmonaute, en tant que professionnel, savait à une minute près quand le soleil se couche, et on a donc pédalé comme des fous. Et oui, si le soleil se couchait à l'heure prévu, on le verrait...

Nous avons dîné dans le restaurant Milagro qui a bien ses racines dans la cuisine français. Vous devez vous dire, oh la la, quels franchouillards, ils mangent la bouffe français au Chili alors qu'il y a tellement des spécialités régionales. Mais alors, bouffez ces spécialités vous mêmes pendant deux mois et demi! Nous, on a mangé à Milagro chaque fois qu'on a mis nos pieds à San Pedro.

Mardi soir, on n'a pas pu, par contre, boire beaucoup de vin chilien comme on fait d'habitude. Le lendemain, on a du se lever à trois heures et demie pour aller voir les geysers El Tatio qui se trouvent à 4200m d'altitude, mais qui demandent traverser un col de 4600m. Et le Cosmonaute a bien vérifié par une manip expérimentale avec le pisco sour la dernière fois qu'il a visité San Pedro, que la gueule du bois augmente avec l'altitude. On s'est donc contenté avec un seul verre du vin.

Pour aller voir les geysers, nous nous sommes approvisionnés avec des vêtements chauds, mais -9, c'était un peu hors de plan. Même les geysers et des sources bouillantes n'y ont rien pu, l'air restait glacé et nous aussi. Un garçon attirait autant d'attention comme les geysers, vu qu'il ne portait que un petit coupe-vent, des tongues et un short. Mais ils nous a dit qu'il vient de Canada, donc on ne s'est pas trop préoccupés.

Une fois qu'on a vu les geysers, sur le parking sous la belle étoile, on a pu prendre un petit déjeuner que, grâce à nos dents grelotants, on n'avait même pas besoin de mâcher. La température a doucement augmenté à -4 et notre guide nous a proposé un petite baignade dans un source thermale. Il nous a donné une demie heure. Mais si vous pensez, qu'il y avait des petites cabines chauffées pour se mettre dans son petit maillot, vous vous trompez royalement. La source, ce n'était qu'un basin avec une murette autour. Qui n'avait donc pas de courage de mettre son maillot à -4 devant les yeux de tout le monde, pouvait rester à geler pendant une demie heure au bord. Pour moi, le compte a été vite fait: mieux mourir vite que lentement. J'ai donc risqué la morte immédiate en me déshabillant et se jetant dans l'eau chaude. Un régal.

Une fois rentrées de notre visite de geysers et ses environs, nous avons fait une petite sieste et puis on est partis pour aller voir La Laguna Cejar. Après notre petite expérience du matin, nous avons pris tous les vêtement dont on disposait. En attendant le bus, on a recroisé le Canadien et on a commencé à parler avec un autre Français bien sympa. Le voyage d'après midi était relax. La Laguna n'était pas très loin et on s'y est baignés volontairement. Enfin, baigné: l'eau contient 30% de sel, ce qui vous empêche de s'y plonger vraiment, vous restez bien sur la surface.

Après La Laguna Cejar, nous sommes partis voir les Ojos de Salar, deux autres lagunes, et finalement nous sommes arrivé au salar où on nous servait un petit Pisco Sour avec le coucher de soleil. En rentrant, on est allés manger avec Philippe, le Canadien, et Pierre, le Français, au Milagro et on a bu une bonne bouteille de Carmenere Casillo del Diablo Reserva 2007. Tout ça pour dire au revoir à San Perdo. Le lendemain, on prenait un quatre quatre en Bolivie.

Le lendemain, on nous a donc mis dans un bus où il ne restait plus qu'un place libre, et on est partis à la frontière à l'altitude de 4000m. Trois quatre quatres, trois chauffeurs boliviens et deux jours de demie de la route nous y attentaient. Les chauffeurs attendent à la frontière, car entrer au Chili est assez compliqué pour les Boliviens. En rentrant au Chili, on a vu que ce n'est pas que pour les Boliviens, que c'est compliqué.

Notre petite expédition comptait treize personnes et les trois conducteurs. Dans notre quatre quatre, il y avait Daniel, un Américain de 18 ans et JP a Gaelle, un couple français très sympa qui fait son voyage autour du monde. A la frontière, Daniel a du laisser son passeport au chauffeur, car les Américaines ont en Bolivie le droit au traitement spécial qui contient un visa de 150dollars. Dans les autres quatre quatres, il y avait un Australien, une Chinoise, une voyageuse suisse de 66 ans, un couple des français de même âge et un autre des suédois un peu plus jeunes...et puis, pour que ça ne soit pas si exotique que ça, un paire des tchèques de Radnice u Rokycan, un village à 10km de ma petite ville natale.

Ce groupe là est donc partie de la Laguna Blanca, qui se trouve à la frontière, à la Laguna Verde. Là, Daniel a eu la bonne idée de demander le chauffeur où se trouve son petit passeport américain. Notre chauffeur Octavio (qui sait pourquoi on l'a appellé comme ça dans un village bolivien) s'est souvenu qu'il l'avait oublié à la frontière. Daniel a donc eu l'occasion d'aller revoir la Laguna Blanca où les douaniers ont mis son passeport dans un bout de carton et ils l'ont fixé avec un bout de scotch marron, la procédure officielle qui empecherait Daniel a ouvrir son passeport. Car cela, c'est la tâche de personnel administratif dans le bureau d'immigration d'Uyuni. Mais rien d'étonnant en cela. Il faut prendre en compte que le cerveau des Boliviens passe la plupart de temps à plus que 4000 d'altitude.

En passant par un autre source thermale et des geysers, nous sommes arrivés à la Laguna Colorada. Le temps commençait à se dégrader un peu, mais on a fait une petite promenade et on a regardé les flaments roses. Puis on a contourné la Laguna et on est arrivé au refuge où on était censés de dormir. En sortant des quatre quatres, on a vu que le temps est pire ne pire, mais vu de nos assiettes plein de la soupe, on s'est pas trop inquiétés. On a entendu un orage et quelqu'un a dit qu'il y a quelques flocons qui commencent à tomber. Fatigués par l'altitude, on a décidé de faire une petite sieste. Les flocons tombaient et tombaient et après la sieste, il neigeait carrément. On est quand même sortis pour faire une petite promenade et nous changer en bonshommes de neige. En rentrant, il y avait plus de 10cm de la neige par terre et on a juste eu l'occasion de voir un des conducteurs, qui en essayant regarer son quatre quatre, n'arrivait pas à bouger celui-ci ni d'un centimètre, car la voiture n'a fait que s'enfoncer dans la neige et dans la sable au-dessous.


Le matin, il y avait de la neige partout. Octavio, en mâchant les feuilles de coca, a décidé que lui, malgré le fait qu'on doit monter à 4800m, poursuivra l'itinéraire prévu, et les autres chauffeurs ont suivi. C'est qu'après qu'on a compris que c'était pas par courage, mais à cause du fait que dans notre voiture, il y avait la bouffe pour toute la journée. On a passé à côté de l'Arbre de pierre) et quatre autres lagunes. En descendant, la neige commençait à fondre et la température a augmenté. A la fin de la journée, on roulait entre des champs de quinoa surveillés par des cactus et Octavio nous a montré sa village natale.

Nous avons passé la nuit au bord du Salar d'Uyuni, le plus grand salar du monde. Et le lendemain, on a commencé sa traversée. On s'est arrêté sur un des îles dans le salar et aussi dans un des hôtels de sal. En sortant du salar, on a vu aussi une exploitation de sel. Et après, on était arrivés à Uyuni et notre petit groupe s'est dispersé.

Le Cosmonaute et moi, on a décidé de partir le plus rapidement possible à Tupiza ou directement en Argentine. La Bolivie, c'est intéressant, mais on doit y être préparés. A Uyuni, il y avait qu'un distributeur d'argent, mais il ne distribué que des dollars changé dans les bureaux d'Uyuni à une taux d'échange scandaleux. Le même comme le peso chilien ou argentin. Un petit conseil, donc, si vous allez en Bolivie un jour, changer vos sous en avance. Et si vous êtes déjà allés en Inde, il y a d'autres expériences que vous allez revivre.

On a donc cherché une connection avec Tupiza. Mais il y en avait pas qui partirait dans la journée. Une personne nous a conseillé de demander aux chauffeurs des quatre quatre devant la gare, car souvent c'est des chauffeurs qui y déposent des touristes et rentrent voiture vide à Tupiza. On a rencontré un chauffeur qui a accepté, après une conversation de rythme d'un cerveau nourri de l'aire à 4000m d'altitude, de nous prendre à 100 bolivianos les deux (qu'on n'a pas, bien sûr, pensé à payer qu'une fois arrivés, car moi, j'étais déjà en Inde, moi). Il a promis de venir nous chercher dans un quart d'heure après avoir lavé sa voiture. On s'est donc assis et on a attendu comme les gens qui viennent d'arriver avec ce chauffeur et qui l'attendait pour lui donner un pourboire.

Et on attendait. 15 minutes, 30 minutes, une heure, une heure et demie. Tout ça on peut toujours considérer comme un quart d'heure bolivien. Les gens qui attendait avec nous ont toujours semblé d'être des optimistes et la seule chose qui les inquiétait était le fait que le quatre quatre a peut être tombé en panne vu qu'il avait un problème assez important pendant le trajet à Uyuni.

Le Cosmonaute et moi, on a donc décidé d'abandonner et d'aller chercher un autre moyen comment quitter le maudit Uyuni. Par hasard, on a trouvé une dame qui nous a vendu des billets pour un bus qui partait le soir même, et pas qu'à Tupiza, mais à Villazon, à la frontière argentine. Le départ était prévu pour 21heures. Nous sommes donc tranquillement repartis de voir le cimetière des trains, un endroit poétique créé par le sens d'ordre des Boliviens. Bizarrement, si vous laissez pourrir des locomotives derrière votre ville, ça peut être beau.

Quand on est venu à la gare, la dame de la caisse nous a dit que finalement, il y aurait pas de bus pour Villazon, qu'il fallait attendre le lendemain matin et que, pour nous récompenser, on pouvait rester dormir dans la salle d'attente. Sur deux matelas un place, il y avait deux femmes boliviens avec trois enfants et deux touristes. On a donc remercié pour cet hospitalité et on a décidé de se payer la nuit dans l'hôtel à côté qui était en même temps un hôtel où les couples qui ont eu bien l'allure de ne pas être mariés et où la femme a bien eu l'aire d'être du métier, ont payé à l'heure. Selon les instructions affichés sur le mur (Cher voyageur, l'hygiène est la santé. Lave donc tes pieds avant te coucher), nous avons procédé à une de-salisation de nos corps et on a remercié le dieu que les cafards n'arrivent pas à supporter 3500m d'altitude.

Et le matin, il y avait du bus! Bon, le départ prévu à 5:30 se déroulait à 7 heures, mais en Bolivie, c'est à l'heure. A 10 heures, le bus s'est arrêté à Atocha, une petite ville de mineur où on a pu acheter d'une petite vieille dame les meilleurs empanadas qu'on a mangé depuis notre arrivé en Amérique du Sud.

Puis nous avons continué à Tupiza et de là bas par un bus assez plein à Villazon, à la frontière. On roulait et on roulait sur des routes en terre. En Bolivie, on n'a pas vu ni un centimètre de goudron, mais on a vu de paysage à couper la souffle. On s'est fait aussi couper un peu la souffle par le gaz de pot d'échappement qui finissait en plupart dans le petit bus troué et par des mouvements dangereux de bus en traversant les lits des fleuves sèches (ou pas). En Bolivie, on n'a pas vraiment vu des ponts non plus. La Bolivie est pauvre, mais belle. En passant par ses chemins en terre, le Cosmonaute a remarqué, qu'on avait bien fait d'acheter le Pathfinder, car en Bolivie, notre 206 souffrirait. Et il faut dire que pourtant, c'était une 206 tout terrain! Bien sûr, il ne pouvait arriver rien d'autre que que une demie heure après cette phrase, on a rencontré en autre sens...une 206 en train de traverser des pierres au fond d'un lit d'une rivière sèche. Comme Coluche dirait, traverser Bolivie en bus, c'est un peu comme traverser l'Australie sur un cangourou.

Après avoir demandé le chemin à un policier dont l'attention était capturé par son talkie-walkie dont la voix...commentait un match de foot, nous avons trouvé la frontière avec Argentine et à la gare, on a acheté des billets pour Salta. Le bus était censé de nous y amener à 3:30 de matin. Comme on a passé la journée à rouler depuis l'aube et comme on n'a pas mangé que les empanadas de la petite dame, on a décidé de manger un bout. Mais attention! Impossible de changer des pesos chilenos contre des pesos argentinos. Qui sait pourquoi on peut le faire en Bolivie, mais on ne peut pas le faire en Argentine. Heureusement, mon chevalier cosmique a arrivé à trouver un distributeur après avoir marché pendant 20 minutes et après avoir surpris un couple en train de faire l'amour sous un pont au bout duquel se trouvait le distributeur. Et ainsi, on a pu manger une pizza et passer tranquillement le voyage en dormant.

A 3:30, nous sommes arrivés à Salta. On s'est trouvé un logement et on a pu dormir jusqu'à 8 heures de matin. Après, il fallait aller à la gare et réserver le bus à San Pedro, un bus qui se rempli vite. Gemini et Pullmann assurent cette connection aussi dans ce sens là et, logiquement, partent à la même heure et le même jour. On était donc obligés de partir mardi matin à la place de mercredi, mais heureusement, on a trouvé des sièges.

Salta est une ville historique et vous y sentez bien des racines italiennes. La nourriture est mieux qu'au Chili (si vous ne comptez pas Milagro, bien sûr), les gens très accueillants et les prix plus bas. Comme on a rêvé de manger du bœuf à la parilla, on a mangé du bouef le midi et le soir. Qu'est que vous voulez, on avait qu'un jour en Argentine! Et pour que je ne parle toujours que de la bouffe, on a regretté aussi que vu que notre seul jour en Argentine était un lundi, on n'a pas pu voir el Museo de la Arquelogia de Alta Montana, Le Musée de l'archéologie de l'altitude, où on peut voir entre autres des momies des enfants sacrifiés par des Incas au sommet de vulcan LLullaillaco à l'altitude de 6700 mètres. Mais ce n'est pas grave, on reviendra.

De Salta, nous sommes passés par Paso de Jama (4600m) pour rentrer à San Pedro. En y arrivant, nous nous sommes sentis presque à la maison. On est rentrés à l'hôtel Rayko et on a mangé...devinez où. Un peu en avance, c'est vrai, car on ne savait pas que le Chili a changé l'heure le weekend qu'on était en Bolivie, car les Argentins changent un autre weekend. Les changements d'heure sont un cauchemar ici, car il peut arriver que le gouvernement décide une semaine avant le changement annoncé que celui là s'effectuera une semaine plus tard que prévu. Avant de partir en vacances, nous avons essayé de nous renseigner sur l'internet et on a trouvé trois dates différentes pour 2009. Il n'est donc pas étonnant qu'on a appris que mardi soir en attendant le bus pour se rendre à une excursion astronomique qu'on est en fait une heure en avance.

Cette excursion pendant laquelle un astronome français "recyclé" en tourisme expliquait la ciel, on a pu regarder, entre autre, le Saturne et même de prendre un petit photo. ça valait bien le coup d'attendre une heure de plus.

Le jour suivant, nous avons prévu rentrer à Antofagasta, mais on a pris le bus le soir pour pouvoir faire une balade à vélo dans la Vallée de la Mort. On risquait un peu le rebaptiser dans la Vallée de notre mort, car pousser les vélos dans les dunes de sable sous le soleil du midi, ce n'est pas très drôle, mais comme on est costaux, la Vallée de la Mort est resté de la Mort que à cause du contenue du sel qui empêche à toute la végétation d'y pousser. Nous, on a pu survivre, car on a pu se débarrasser du sel de désert en buvant deux bières dans le bar de San Pedro. Dans le bar qui pourrait être à San Pedro où n'importe où ailleurs.

Après avoir passé la nuit à Antofagasta dans l'hôtel Le Cafard et après avoir attendu notre bus pendant deux heures, on a pu partir au Télescope.


P.S. Si vous voulez voir tous les photos, cliquez ici

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