mardi 20 janvier 2009

Des queues différentes et des chiens différents

On dit souvent que les nations ont des sens d'humour différents et que l'humour est donc une chose culturelle. En voyageant, je me suis apperçue qu'une nation est caractéristique pas seulement par son sens d'humour, mais aussi par la manière de faire le queue. Et vous n'êtes pas obligés de quitter l'Europe pour voir la différence. Les tchèques attendent dans des lignes plutôt parfaits en silence, mais tout est un bon prétexte pour commencer à insulter les autres pour réduire sa frustration. Les Français font une ligne pareil, mais plutôt joviale. Si le queue est trop longue, on râle, mais uniquement contre la personne à la caisse ou contre la poste ou contre une personne qu'on estime responsable. Les Italiens ne font pas des lignes, mais un raisin humain. Le raisin humain est très répandu en Asie et j'ai pu le voir en Inde, par contre, là bas, c'est un raisin qui en train d'être pressé pour extraire le jus. Le seul règle, c'est que celui qui est le plus fort, il gagne. Et si les policiers essaient de mettre les Indiens dans une ligne pour attendre, ils ont besoin des barrières stables et bien liés à la terre et des bâtons en bois. Quoi que...pendant mon voyage en Inde, une fois on attendait à la gare avec ma copine Brenda pour acheter des billets de train. On avait une technique pour arriver à la fenêtre: une bloquait des gens et les poussait, et l'autre se mettait à leur place. Mais ce jour là, ceci n'a pas marché, car il y avait beaucoup des hommes beaucoup plus forts que nous. Après 45minutes où on restait plus au moins sur le même place, Brenda s'est enervée. Avec sa voie de prof, elle s'est mis à gueuler après les hommes qu'ils ont aucune éducation. Et comme Brenda, c'est une prof qui sait se faire respecter, un miracle s'est produit. Les hommes ont commencé à avoir honte et ils se sont mis dans une ligne en organisant une autre ligne pour les femmes (nous deux) et en grondant les nouveaux arrivants qui ont voulu passer devant: "Ici, c'est le queue!". On a vite acheté nos billets. Je suis sûre que 5 minutes plus tard, c'était le même lutte de survie.

Au Chili, il faut savoir faire le queue. Surtout, il faut montrer que vous faites le queue, donc il faut pas parler, mais au contraire, il faut montrer sa nervosité par exemple par un mouvement de pied et par des regards envers le but de la queue. A aucun prix il ne faut pas laisser la place, par exemple, à une personne qui veut passer par le queue, car là, vous n'êtes plus la personne qui fait la queue, vous êtes une personne qui laisse passer l'autre. Bref, faire le queue, c'est un boulot à 100% et chacun qui ne le fait pas bien se fait doubler, car les autres ne comprennent pas que lui aussi, il attend. Ce règle est à respecter partout, même dans des situations où vous pensez que forcément, l'endroit est fait que pour faire la queue, comme une entrée à la télépherique qui se trouve dans une maison sale et pourrie. Oui, en attendant le télépherique, on s'est fait doubler par une Chilienne qui était retenue par son copain: "Attends, les gens ici attendent peut être aussi.." "Tu penses?" la fille a répondu. De la même manière, je me suis fait arnaquer dans un supermarché en faisant le queue pour acheter du pain. J'ai eu la maivaise idée de passer un sac aussi à la dame qui était derrière moi, car j'ai pensé que ainsi, elle ne devra pas le chercher en me busculant. La dame a bien compris que je ne fais pas le queue, que je passe des sacs, et elle m'a donc busculée en cherchant du pain pour le mettre dans ce sac. Il ne faut pas être poli, laisser la priorité au gens, car vous vous faites écraser par les gens derrière vous. Et ne pensez non plus que l'autre, il vous laissera la priorité pour passer. Si vous ne voulez donc pas être ecrasé, il faut mieux apprendre un peu de rugby.

En Europe, on a aussi des habitudes différents concernant les chiens. En Tchèquie, et spécialement à Prague, les gens compensent par des chiens leur manque de contact social et la froideur de notre culture. Avec un chien à la laise, vous pouvez sans problémes parler avec une personne inconnue qui tient un chien, elle aussi, ou les peuvent vous aborder pour dire comment votre chien, qui fait son caca sur le troittoir de la métropole, est-il beau. Et comme vous allez avoir l'aire d'un fou solitaire si vous allez essayer sans la présence d'un chien de parler aux personnes inconnues dans un parc, dans un queue ou dans le métro, tout le monde en a un. Dans mon bâtiment, c'était littérarement tout le monde sauf moi et notre jardin en était un témoigne triste. Jamais il ne faut porter des sandales dans le jardin de mon bâtiment. En France, l'amour pour les chiens est fort aussi. Alors que les Pragois qui aiment montrer leur sous se promènent que avec des chiens de rase, les Français aiment véritablement les chiens. Ainsi les dames très chics portent à leur laise des chiens moches et sans rase. En Italie, il y a deux types des chiens. Il y a le chien domestique, le pauvre ami du deuxième type, le chien sauvage qui parcour la ville avec ses potes, qui se répose sur les monuments historique où un touriste peut jamais poser ses pieds et qui bouffe les restes de la poubelle.

Au Chili, c'est un peu pareil comme en Italie. Il y a des chiens sauvages, qui vivent au centre ville est dans les quartiers pauvres, et des chiens domestiques. Mais au Chili, les chiens domestiques ne regardent tristement leurs potes sauvages à vider les poubelles. Si le chien domestique est suffisament grand, c'est à dire si ce n'est pas un chiwawa ou une petite canniche, mais un labrador ou un berger allemand, son propriétaire le met dehors chaque jour pour que le chien se promene tout seul. Les petits chiens, ainsi que les petits enfants, sont promenés par les nanas, mais les autres peuvent à la volonté regarder qu'est que mangent les gens dans les restos, ils peuvent suivre les gens et essayer s'ils sentent bon, ils peuvent dormir au milieu du trottoir du quartier chic ou on peut manger par terre ou encore ils peuvent visiter des copains-chiens qui ont la malchance qu'ils sont à la maison. Il n'est donc pas possible de passer par Vitacura, le quartier décoré par des affiches "Ninos lloran, se busca una perrita... (les enfants pleurent, on cherche notre petit chien...)", le soir sans qu'un chien vous tient la companie et si vous essayez de se débarasser de lui, il le prend sur un ton d'humour et de jeu. Ce matin, en se rendant à l'Observatoire, juste devant la sortie des véhicules d'ONU, j'ai vu dormir un labrador noir. Il y avait un quatre quatre qui voulait sortir et je dois dire que le conducteur protégera, j'espère, jamais le paix quelque part, car il a décidé, que soit le chien se réveille tout de suite, soit jamais. Heureusement, le chien s'est levé au dernier moment et il n'a pas eu le bon instinct de se jeter sous les roues de quatre quatre. Dans ce moment, je suis arrivée. Le quatre quatre est partie, mais le chien a décidé que, témoigne de la cruauté du conducteur, je suis sa pote. Il s'est mis bien à ma droite et j'ai vu dans ses yeux la question: alors, on va où? J'ai croisé la route en s'arrêtant plusieurs fois à cause de la traffic et le chien a fait pareil toujours bien colé à ma jambe droite. On est arrivés à la porte de l'Observatoire où les guardiens font une contrôle qui m'empêche toujours entrer sans que le Cosmonaute me cherchait personnellement. Cette fois là, ils m'ont fait entrer, mais pas le chien. Le chien a fait une tête comme s'il s'en fout, mais dès que les gardiens ont laché la prise, il a passé au cinquième et il m'a rejoint. Suivi par les guardiens, il s'est dit qu'il est bien chouette, ce nouveau jeux et il s'est mis à jouer au cache-cache avec eux et il m'a plus prêté l'attention.

Un des ennemis des chiens de Vitacura, c'est Dom. Le colleague du Cosmonaute aime le vin, le whisky, la bonne bouffe, le café et les cigarettes. Il déteste les chiens et les enfants. Je recommande pas aux enfants ni aux chiens de s'approcher de notre table dans le resto, quand Dom nous amuse par ses histoires comment il a expliqué à ses voisins qu'il faut tenir leur chiwawa sur la laisse. Dom, c'est une légende avec laquelle on peut faire peur aux mômes.

Une fois, Dom prenait son café dans un petit bar en lisant un journal français. A la table à côté, il y avait une petite famille avec un petit garçon et une petite fille qui courraient partout en busculant les tables, ce qui énervait Dom. Dans un moment, la fille a vu le journal de Dom. "Bonjour,"a-t-elle dit en fraçais: "Tu es français?" "Oui. Tu parles français?" Dom a répondu. "Oui." affirma la fille: "Je vais dans une collège privée française". "Alors, tu sais quoi," Dom a dit en montant petit à petit le ton: "Tu dis à ton frère de s'asseoir sur ses fesses et vous me faites plus chier en courant partout."

Les enfants de sont assis et ils n'ont plus dit un mot.

Je dois demander Dom comment faire dans le queue chilienne...

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