mercredi 28 janvier 2009

Plus plus plus

Une partie de l'aide offert par l'Observatoire est une petite brochure "Welcome to Chile" où vous pouvez trouver plein de conseils utiles comme "n'attendez pas que la marchandise arrive à la date prévue" ou "ne perdez pas votre chéquier". Puis, une page entière de la brochure est dédiée pour expliquer à l'étranger pour qu'il se rend compte que l'expression"Je le ferrai tout de suite (al tiro, précise la brochure)" ou "Ne vous inquiétez pas, je le ferai demain" ne veulent pas pas vraiment dire ni tout de suite, ni demain, mais ils expriment juste la réalité que la personne ne sait pas quand est-ce qu'elle fera ce que vous qui demandez. Mais comme il est malpoli de ne pas donner une réponse, la brochure nous conseille d'être indulgents, car ce n'est pas que notre l'interlocuteur ment ou ne fait pas assez d'effort. C'est juste sa culture. Assurez vous qu'il a bien compris qu'est-que vous voulez, dit la brochure, et quand ça sera fait, ça sera fait.

Les Chiliens disent sans cesse qu'ils travaillent beaucoup et je leur crois bien. Enfin, si vous considérez que être au travail et travailler veut dire la même chose. La semaine de travail au Chili est de 40 ou 48 heures et mi-temps n'existe quasiment pas. Chaque famille qui a suffisamment des moyens, ceci dit chaque famille dont le revenu est de plus de 1500 euro par mois, trouve une bonne (une nana) qui s'occupe des enfants et des chiens, qui fait la ménage et qui cuisine pendant que les deux parents travaillent de 8:30 à 18:30. Cette traduction de "travailler plus pour gagner plus" et dans le cas des bonnes "travaillez plus pour qu'un de vos enfants puisse faire des études" entraîne en réalité l'existence d'une belle-mère (bonne) qui vit souvent avec la famille toute la vie des enfants sur lesquelles elle a aucun droit et qu'elle quitte quand la famille considère qu'elle n'a plus besoin d'elle. En ce moment, il y a un film documentaire qui parle de deuil des nanas. Et en regardant les travailleurs fatigués, je ne peux pas que dire que le savoir-vivre, le travailler moins pour vivre mieux, est une chose qu'on voit assez rarement. Les Chiliens aiment les supermarchés où ils échangent l'argent contre des choses. Où contre des chiens. Je vais faire une parenthèse là, car je veux m'excuser aux chiens des riches dont j'ai écrit qu'ils sont aussi libres que les chiens de la rue. Enfin, peut être, une fois qu'ils se font acheter. Avant, ils squattent leur 0,5m2 dans une vitrine au supermarché sous la pancarte "Faites plaisir à votre enfant! Achetez lui un chiot".

Je ne suis pas trop fan des chiens, mais ce compartiment au supermarché m'a fait un peu mal au coeur.

Les supermarchés poussent ici comme des champignons et les Chiliens de la classe moyenne et supérieure les adorent. Car les Chiliens, comme les Tchèques et les gens de l'est tout court, aiment montrer qu'ils ont de l'argent. A Santiago, comme à Prague, vous pouvez donc voir des gros voitures, quatres quatres et même des petits camionnettes à l'américaine qui polluent la ville. Sans parler du fait que chaque voiture chère est équipé, comme c'était le cas dans mon pays après la révolution, d'un alarme qui se déclenche chaque fois que quelqu'un ou quelque chose approche la bagnole payée par son propre sueur et des semaines des pâtes. Et comme c'est le cas dans mon petit pays, les gens sont fatigués et il ne reste plus trop de mon idée des Latinos ouverts et toujours prêtes à danser ou faire la fête que j'ai eu au début. La semaine dernière, j'ai vu le concert de Salif Keita et à mon surprise, le publique chilien est un publique inanimé, figé qui ne danse pas trop. J'ai l'impression que au Chili, comme dans mon pays, dans sa période de post-dictature, les gens doivent reconstruire leur sens de la vie, qu'il a une vide dans la vie des gens qu'il faut remplir, et la remplir par des choses est le choix le plus simple. Et un choix bienvenu et soutenu par des entreprises mondiaux.

Mais assez de pessimisme! Je ne connais que quelques quartiers de Santiago! Et qu'est que vous pouvez dire sur la France si vous connaissez que Paris! Qu'est-ce que vous pouvez dire de l'Europe!

Si les Chiliens passent beaucoup de temps au travail et les Chiliennes beaucoup de temps mal payé, il est toujours la question, qu'est-qu'ils y font. Le Cosmonaute lutte toujours avec l'help desk de l'Observatoire pour avoir une compte email et autre qui marche. Ricardo qui est chargé de le faire, lui a communiqué son sentiment d'injustice face au fait que à l'été, personne ne travaille au Chili, que lui qui a la grande malchance de travailler pour un entreprise européen.

Puis vous avez des maçons, des plombiers et autres, qui sont très probablement un espèce humain à part. Regardez ce photo. Il pourrait être pris n'importe où, n'est-ce pas? Avec la seule différence que les maçons chiliens ont l'avantage que grâce à leur petite taille, ils rentrent très bien dans la brouette où ils peuvent faire leur sieste pendant que le panneau affiche avec fierté "Ici, on travaille pour Vous". Le photo était censé de vous montrer justement ce technique de la sieste dans la brouette, mais je n'ai pas trouvé un bon angle sans que je sois obligée de me mettre dans un des quatres voies de la route et offrir ainsi ma vie. Le maçon dormant est donc caché derière l'arbre, mais vous pouvez voir comment mettre la brouette pour qu'elle puisse servir comme un fauteil.
Une autre cathègorie. c'est les plombiers et companie. Comme notre brochure indique, ne pensez pas que votre marchendise tel qu'un frigo ou une cuisinière arrive à la date prévu. Le plombier censé de la mettre en place non plus, mais pourtant, il arrive parfois avant la marchendise. Une amie de mon amie Mathilde s'est levée l'autre jour en tout vitesse au milieu du déjeuner, pour courrir chez elle, car le plombier lui a appelé. Ce plombier est venu déjà avant deux jours, à la place "dans la matinée" à cinq heures d'après midi, mais la cuisinière, prévu pour la veille, n'était pas là. Elle est arrivée le lendemain matin, le plombier a encore passé dans la matinée à trois heures après-midi, mais malheureusement dans le moment que l'amie de Mathilde était dans la pharmacie (sans doute pour acheter des calmants) à 2 minutes de sa maison. Le plombier a refusé d'attendre en disant qu'il a trop de travail, et il a proposé de venir le lendemain (dans la matinée, bien sûr). Je peux donc bien comprendre que cette amie s'est évadée en courant en laissant sa salade tomber. Car si vous ne voulez pas manger cru toute votre vie, il faut courir quand le plombier arrive.

La perception du temps est pareil chez des femmes de chambre dans notre hôtel. Elle passent par la chambre au moins trois fois par jour, une fois pour faire le lit, une autre fois pour changer des serviettes, après encore pour faire le ménage, et assez souvent une dernière fois pour tout contrôler. Elles arrivent n'importe quand entre 8:30 et 18 heures. Au moins une fois par jours, elles viennent quand vous êtes là en train de se lever, se laver, se promener nu dans l'appartement (le Cosmonaute), en train de prendre le petit déjeuner ou le déjeuner...bref, en train de faisant une chose qui entraîne la question: "Quand voulez-vous que je passe?". Repondez ce que vous voulez. Ce matin, j'ai dit "avant midi". Logiquement, les femmes de ménages sont revenues à 16heures.

Alors à bientôt. Demain avec un peu de la chance je saurai si on déménage dans notre appartement à Bellavista pour pouvoir avoir nos histoires avec des plombiers, des histoires bien à nous.

samedi 24 janvier 2009

Mercado central, les achats aux Chili et le détresse de Dalibor

Quand j'ai appris qu'on va déménager au Chili, une de mes soucis était, s'il y a des marchés. Et pas comme en Tchèquie où le mot marché désigne des petits standes improvisés où des immigrés vietnamiens vendent des contrefaçons telles que "Abidas". En France, j'étais séduite par les fruits et légumes fraîches et variées et par l'ambiance de la Place aux Herbes à Grenoble. Et puis les marchés aux puces avec des petits découverts originaux! Mon amie Béatrice qui vivait pendant un an au Brazil, m'a dit qu'il n'y a pas des marchés et qu'elle était vraiment en manque. Tellement que finalement elle a vraiment cherché et elle a trouvé, mais "ça n'avait rien à avoir". J'ai donc pris peur et du coup, ma question que je posait à tout le monde dès notre arrivé, c'était: vous connaissez une marché à Santiago? Cette question est devenue une prière quand au supermarché, je n'ai pas trouvé ni des carottes, ni du basilic et en testant les avocats, ma pouce n'a pas laissé une trace dans la chaire molle mais toujours suffisamment souple pour que cette trace disparaîtrait assez vite.


Mais j'étais sauvée. A Santiago, il y a le Mercado Central, le Marché centrale. Même si vous ne faites que passer par Santiago en tant que touriste et il ne vous reste qu'une heure et vous ne pouvez donc voir qu'un truc, allez au Marché central. Ce marché est dans un bâtiment de l'époque coloniale (pour ceux qui sont obsédés par sightseeing) et à l'intérieur, il y a une marché avec des poissons et fruits de mer. Juste sur l'autre bord de Mapucho (traduction: La fleuve marronne et puante où finissent tout les eaux usées de Santiago), vous y trouvez la Vega, le marché avec fruits, légumes, fringues, vélos, électronique, fleurs, épices, montres et tout ce qu'on peut vendre à part des maisons ou des voitures.


Pour aller aux marchés, ne mettez pas vos petites sandales. Mais votre courage de marcher dans les déchets et des liquides de composition inconnue sera récompensé. Je ne sais pas si vous avez visité l'Inde, mais si c'est le cas, vous devez vous souvenir de la question du touriste européen au marché indien (manger ou ne pas manger?) et sa frustration regardant les spécialités locales appétissantes et il sait que soit il mange et vomit ou se débarrasse de la nourriture ailleurs (et pas car il est boulimique) ou il se contente encore avec les bananes bien emballés par la nature et donc bien secoures. Au Chili, le souvenir du marché indien reviendra par les odeurs et l'hygiène, mais ici, vous pouvez manger tout. C'est le bonheur.




Vous pouvez manger un plat dans les petits restos à la Vega, vous pouvez acheter à 70 cents une demie litre du jus frais avec des glaçons et au Marché central, après avoir vu ce que contient le Pacifique, vous pouvez goûter ces produits directement dans les bars. Nous avons mangé dans un resto Marisol et on a pris des soupes des crevettes, crabes et moules. Je ne sais pas si les moules sont si grandes dans le Pacifique, car il y a plus de place ou si c'est que c'est pas le même espèce. Ce qui est finalement plus probable, j'ai jamais entendu qu'il y aurait un surpeuplement dans la Mediteranée qui aurait l'effet que les moules ont diminué leur coque suivant le même méchanisme qui a fait qu'à Paris, les gens pensent que 9m2 peut être un appartement. En tout cas, les moules sont gigantesques.

Si les moules en océan Pacifique ont assez de place, dans les restos de Mercado central, ce n'est pas vraiment le cas. Et que la plupart des gens, c'est des chiliens, vous le voyez bien par leur manière de passer entre les tables. On a vu même une famille avec trois enfants et une poussette qui a fait le tour complète de tout les deux étages de notre resto en forçant tout les clients de se lever pour qu'il puissent passer dans tous les coins pour voir de ses propres yeux ce qu'il ont déjà bien vu en arrivant: non, il n'y a vraiment pas de table libre. Et puis, comme dans tous les restos chiliens, le plat arrive très vite, mais vous attendez une éternité pour avoir la note et après une autre éternité pour avoir de la monnaie.

Puis à la recherche de l'appartement, juste à côté de notre "si tout va bien" futur appartement, dans le quartier de Bellavista où vivait Neruda, il y a un marché le jeudi et le dimanche. Je suis sauvée.

En fait, pas vraiment. Car l'homme n'est quand même pas qu'un estomac avec des jambes. Surtout pas un biblioman de mon genre. Mais de ce côté là, je ne me suis pas préoccupée. Si vous vous souvenez de Madame Professionnelle, au Chili, à la douane, il vous taxent pour des livres, car "le Chili, c'est un pays très intellectuel. Il y a des cafés à Santiago et il y a que des intellectuels à l'intérieur." Bon, les temps changent. Le premier "livre" que j'ai cherché, c'était le plan de Santiago et j'ai du voir plus que trois librairies pour en trouver un. Le Chili, c'est un pays où trouver une bibliothèque chic pour votre salon est plus facile que trouver un livre. Le centre commerciale qu'on a bien exploré à notre arrivé sans bagages ne contient qu'une librairie où, en plus, ils vendent en majorité que des livres des photos hors de prix. Au centre ville, la situation est légèrement mieux, mais il faut pas s'attendre aux miracles sous la forme des livres en anglais ou en français. La plupart des magazines qui s'appellent "Librería" vend des cahiers et stylos (peut être pour la littérature faite maison?) et j'ai même trouvé une qui vend des fringues et des Barbies d'occasion. Le boutique s'appelle "La librerie de la troisième milennium". On a de quoi se réjouir, donc. Sur les kilomètres de l'Avenue de Providencia qui est plein de magazines, vous trouvez deux libreries correctes, une galerie avec des livres d'occasion, mais au moins 10 pharmacies, 3 supermarchés, une vingtaine des restos et des magazines avec des fringues incomptables . Puis dans les librairies, il n'y a que des livres en espagnol. Le pauvre immigré qui n'a pas envie de choisir sa lecture en fonction de la simplicité de la langue d'auteur reste impuissant. Et, mon petit voyageur, si tu as envie de te laisser par un guide, achètes-en en Europe. La seule version de Lonely Planet que j'ai trouvé était en espagnol et trois fois plus cher que la version anglaise sur Amazon.

Je contemple donc sur la dernière cinquantaine des pages du dernier livre que j'ai pas lu, "Mort d'un Chinois à la Havane" de Leonardo Pandura, si je peux lire un truc pareil en espagnol en profitant autant de ses romans. Le container avec nos affaires est prévu pour le mi-février, mais je sais que Antoine, un collègue du Cosmonaute, a attendu le sien pendant huit mois, car la companie de déménagement l'a envoyé en Asie où le container restait pendant quelque temps avant de refaire un voyage de deux mois sur la mer. Je me dis donc que peut être demain, je vais quand même passer par les librairies à Avenue de Providencia. Car je suis tchèque et je connais la légende de Dalibor. Ce pauvre prisonnier enfermé dans la tour au Château de Prague et, dans le temps humain de moyen âge, mourrait de faim quand son gardien lui a donné un violon. Dalibor s'est mis à apprendre le violon et il a appris tellement bien que les Pragois venait au pied de la tour pour l'écouter...et le nourrir. Donc voilà. Le fameux auto-didacte tchèque...

mardi 20 janvier 2009

Des queues différentes et des chiens différents

On dit souvent que les nations ont des sens d'humour différents et que l'humour est donc une chose culturelle. En voyageant, je me suis apperçue qu'une nation est caractéristique pas seulement par son sens d'humour, mais aussi par la manière de faire le queue. Et vous n'êtes pas obligés de quitter l'Europe pour voir la différence. Les tchèques attendent dans des lignes plutôt parfaits en silence, mais tout est un bon prétexte pour commencer à insulter les autres pour réduire sa frustration. Les Français font une ligne pareil, mais plutôt joviale. Si le queue est trop longue, on râle, mais uniquement contre la personne à la caisse ou contre la poste ou contre une personne qu'on estime responsable. Les Italiens ne font pas des lignes, mais un raisin humain. Le raisin humain est très répandu en Asie et j'ai pu le voir en Inde, par contre, là bas, c'est un raisin qui en train d'être pressé pour extraire le jus. Le seul règle, c'est que celui qui est le plus fort, il gagne. Et si les policiers essaient de mettre les Indiens dans une ligne pour attendre, ils ont besoin des barrières stables et bien liés à la terre et des bâtons en bois. Quoi que...pendant mon voyage en Inde, une fois on attendait à la gare avec ma copine Brenda pour acheter des billets de train. On avait une technique pour arriver à la fenêtre: une bloquait des gens et les poussait, et l'autre se mettait à leur place. Mais ce jour là, ceci n'a pas marché, car il y avait beaucoup des hommes beaucoup plus forts que nous. Après 45minutes où on restait plus au moins sur le même place, Brenda s'est enervée. Avec sa voie de prof, elle s'est mis à gueuler après les hommes qu'ils ont aucune éducation. Et comme Brenda, c'est une prof qui sait se faire respecter, un miracle s'est produit. Les hommes ont commencé à avoir honte et ils se sont mis dans une ligne en organisant une autre ligne pour les femmes (nous deux) et en grondant les nouveaux arrivants qui ont voulu passer devant: "Ici, c'est le queue!". On a vite acheté nos billets. Je suis sûre que 5 minutes plus tard, c'était le même lutte de survie.

Au Chili, il faut savoir faire le queue. Surtout, il faut montrer que vous faites le queue, donc il faut pas parler, mais au contraire, il faut montrer sa nervosité par exemple par un mouvement de pied et par des regards envers le but de la queue. A aucun prix il ne faut pas laisser la place, par exemple, à une personne qui veut passer par le queue, car là, vous n'êtes plus la personne qui fait la queue, vous êtes une personne qui laisse passer l'autre. Bref, faire le queue, c'est un boulot à 100% et chacun qui ne le fait pas bien se fait doubler, car les autres ne comprennent pas que lui aussi, il attend. Ce règle est à respecter partout, même dans des situations où vous pensez que forcément, l'endroit est fait que pour faire la queue, comme une entrée à la télépherique qui se trouve dans une maison sale et pourrie. Oui, en attendant le télépherique, on s'est fait doubler par une Chilienne qui était retenue par son copain: "Attends, les gens ici attendent peut être aussi.." "Tu penses?" la fille a répondu. De la même manière, je me suis fait arnaquer dans un supermarché en faisant le queue pour acheter du pain. J'ai eu la maivaise idée de passer un sac aussi à la dame qui était derrière moi, car j'ai pensé que ainsi, elle ne devra pas le chercher en me busculant. La dame a bien compris que je ne fais pas le queue, que je passe des sacs, et elle m'a donc busculée en cherchant du pain pour le mettre dans ce sac. Il ne faut pas être poli, laisser la priorité au gens, car vous vous faites écraser par les gens derrière vous. Et ne pensez non plus que l'autre, il vous laissera la priorité pour passer. Si vous ne voulez donc pas être ecrasé, il faut mieux apprendre un peu de rugby.

En Europe, on a aussi des habitudes différents concernant les chiens. En Tchèquie, et spécialement à Prague, les gens compensent par des chiens leur manque de contact social et la froideur de notre culture. Avec un chien à la laise, vous pouvez sans problémes parler avec une personne inconnue qui tient un chien, elle aussi, ou les peuvent vous aborder pour dire comment votre chien, qui fait son caca sur le troittoir de la métropole, est-il beau. Et comme vous allez avoir l'aire d'un fou solitaire si vous allez essayer sans la présence d'un chien de parler aux personnes inconnues dans un parc, dans un queue ou dans le métro, tout le monde en a un. Dans mon bâtiment, c'était littérarement tout le monde sauf moi et notre jardin en était un témoigne triste. Jamais il ne faut porter des sandales dans le jardin de mon bâtiment. En France, l'amour pour les chiens est fort aussi. Alors que les Pragois qui aiment montrer leur sous se promènent que avec des chiens de rase, les Français aiment véritablement les chiens. Ainsi les dames très chics portent à leur laise des chiens moches et sans rase. En Italie, il y a deux types des chiens. Il y a le chien domestique, le pauvre ami du deuxième type, le chien sauvage qui parcour la ville avec ses potes, qui se répose sur les monuments historique où un touriste peut jamais poser ses pieds et qui bouffe les restes de la poubelle.

Au Chili, c'est un peu pareil comme en Italie. Il y a des chiens sauvages, qui vivent au centre ville est dans les quartiers pauvres, et des chiens domestiques. Mais au Chili, les chiens domestiques ne regardent tristement leurs potes sauvages à vider les poubelles. Si le chien domestique est suffisament grand, c'est à dire si ce n'est pas un chiwawa ou une petite canniche, mais un labrador ou un berger allemand, son propriétaire le met dehors chaque jour pour que le chien se promene tout seul. Les petits chiens, ainsi que les petits enfants, sont promenés par les nanas, mais les autres peuvent à la volonté regarder qu'est que mangent les gens dans les restos, ils peuvent suivre les gens et essayer s'ils sentent bon, ils peuvent dormir au milieu du trottoir du quartier chic ou on peut manger par terre ou encore ils peuvent visiter des copains-chiens qui ont la malchance qu'ils sont à la maison. Il n'est donc pas possible de passer par Vitacura, le quartier décoré par des affiches "Ninos lloran, se busca una perrita... (les enfants pleurent, on cherche notre petit chien...)", le soir sans qu'un chien vous tient la companie et si vous essayez de se débarasser de lui, il le prend sur un ton d'humour et de jeu. Ce matin, en se rendant à l'Observatoire, juste devant la sortie des véhicules d'ONU, j'ai vu dormir un labrador noir. Il y avait un quatre quatre qui voulait sortir et je dois dire que le conducteur protégera, j'espère, jamais le paix quelque part, car il a décidé, que soit le chien se réveille tout de suite, soit jamais. Heureusement, le chien s'est levé au dernier moment et il n'a pas eu le bon instinct de se jeter sous les roues de quatre quatre. Dans ce moment, je suis arrivée. Le quatre quatre est partie, mais le chien a décidé que, témoigne de la cruauté du conducteur, je suis sa pote. Il s'est mis bien à ma droite et j'ai vu dans ses yeux la question: alors, on va où? J'ai croisé la route en s'arrêtant plusieurs fois à cause de la traffic et le chien a fait pareil toujours bien colé à ma jambe droite. On est arrivés à la porte de l'Observatoire où les guardiens font une contrôle qui m'empêche toujours entrer sans que le Cosmonaute me cherchait personnellement. Cette fois là, ils m'ont fait entrer, mais pas le chien. Le chien a fait une tête comme s'il s'en fout, mais dès que les gardiens ont laché la prise, il a passé au cinquième et il m'a rejoint. Suivi par les guardiens, il s'est dit qu'il est bien chouette, ce nouveau jeux et il s'est mis à jouer au cache-cache avec eux et il m'a plus prêté l'attention.

Un des ennemis des chiens de Vitacura, c'est Dom. Le colleague du Cosmonaute aime le vin, le whisky, la bonne bouffe, le café et les cigarettes. Il déteste les chiens et les enfants. Je recommande pas aux enfants ni aux chiens de s'approcher de notre table dans le resto, quand Dom nous amuse par ses histoires comment il a expliqué à ses voisins qu'il faut tenir leur chiwawa sur la laisse. Dom, c'est une légende avec laquelle on peut faire peur aux mômes.

Une fois, Dom prenait son café dans un petit bar en lisant un journal français. A la table à côté, il y avait une petite famille avec un petit garçon et une petite fille qui courraient partout en busculant les tables, ce qui énervait Dom. Dans un moment, la fille a vu le journal de Dom. "Bonjour,"a-t-elle dit en fraçais: "Tu es français?" "Oui. Tu parles français?" Dom a répondu. "Oui." affirma la fille: "Je vais dans une collège privée française". "Alors, tu sais quoi," Dom a dit en montant petit à petit le ton: "Tu dis à ton frère de s'asseoir sur ses fesses et vous me faites plus chier en courant partout."

Les enfants de sont assis et ils n'ont plus dit un mot.

Je dois demander Dom comment faire dans le queue chilienne...

mercredi 14 janvier 2009

Le pain avec deux bouts

En tchèque, on a plein d'expressions pour dire que le monde est partout pareil et qu'il faut être tolérant. "Autre pays, autre habitude", dit-on sagement devant la tête de veau où autres plats dont on mangerait jamais..et puis on y goûte quand même. "Partout, il y a du pain a deux bouts", disent les Tchèques qui ont jamais vu le pain libanais.

Voilà ma version d'histoire. Autre pays..

...autre manière de conduire. A Santiago, selon les Chiliens, il y a "trop de voitures". Ceci résulte en beaucoup de pollution et beaucoup de bouchons. Mais pour les deux, il y a des solutions. Si la pollution devienne critique, les voitures ont des autorisations de circuler en fonction de leur plaque d'immatriculation. Tous les matins, il suffit d'écouter le radio pour savoir, si le jour est le jour des voitures avec des plaques paires ou impaires, bas ou hautes, longues ou courtes.

Et si vous arrivez à sortir, il faut se débrouiller dans la régulation des bouchons. Les rues de Santiago sont ainsi des sens uniques ou pas selon l'heure. Par exemple, la rue à côté de notre hôtel est un sens unique dans un sens le matin, et dans l'autre sens l'après-midi. Aucune GPS et biesûr donc aucun plan de ville ne sont pas capables d'informer sur les sens des routes et à Santiago, il ne vous reste que se laisser guider par vos propres connaissances ou l'intuition. Le sens de la circulation est indiquée sur un panneau qui vous dit dans quel sens vous pouvez aller, mais on n'a toujours pas compris comment il est possible que à midi, quand le sens change, il n'y a pas des voitures qui se font un petit tête à tête au milieu de la route. Paulina, notre conseilleur dans la recherche d'appartement, nous a expliqué que rien ne se passe, car "les Chiliens sont très respectueux." C'est vrai qu'il grillent des feux un peu moins que les Marseillais, mais par contre ils sont des manières spectaculaires de changer de la voie où de reculer partout s'il le faut. "Donc nous, on a pas des accidents. Les étrangers oui, car il s'en connaissent pas, mais nous, non." En s'arrêtant sur un carrefour où quatre de six voies menait tout droit et de l'autre côté, il y'en avait trois qui menait aussi toute droit, regardant de face un quatre quatre qui s'apprêtait à partir vers nous, je me suis dit que je m'en connais pas mais alors du tout.

Autre manière d'habiter. Mon idée délirante et récurrente, c'est que je pense toujours qu'en déménageant dans un autre pays, je vais avoir un appartement plus joli. En quittant mon studio de 30m2 de Prague, rêvant d'une cuisine séparée de la chambre, je ne savais pas que je vais atterir dans un studio de 14m2 avec des toilettes au couloir. Et quand on a quitté notre appartement dans la rue Lachmann, je me réjouissait pour habiter dans un appartement avec la salle de bain finie et avec une vue sur la montagne. Et nous voilà en courant d'un appartement à l'autre dont tous ont au moins un gros MAIS. La règle de base, c'est que si un Chilien vous dit qu'un appartement est "un peu bruyant", ça veut dire qu'il y a une route de plusieurs voies juste sous vos fenêtres et que les bus respectueux y passent à 100km/h. Aujourd'hui, on a pensé qu'on a trouvé un appartement, qui n'était pas trop mal: un duplex avec un cheminée, près du métro et dans un rue calme où il fallait juste forcer le propriétaire à refaire la peinture et virer la cuisine qui avait l'aire comme s'il l'a récupéré d'occasion à la résidence universitaire Condillac. Juste avant de partir, j'ai posé la question, si le cheminée marche. "C'est interdit de l'utiliser", l'agent immobilier m'a répondu: "sauf l'été. C'est pour la pollution." L'été, la pollution diminue, mais je ne suis pas sûre que j'ai envie d'une soirée auprès du cheminée quand il fait 30 dégrées dehors et vu que l'appartement était sous le toit, 40 dégrées à l'intérieur. "Et le chauffage?", Paulina a demandé. Je vous le dit, on a besoin d'un conseilleur, j'oublie à chaque fois de demander ça, même si nos amis français nous ont déjà prévenus que si les chiliens disent que à l'hiver "l'appartement est difficile à chauffer", ce là veut dire qu'il fait 10 dégrées au maximum et la plupart du temps, il y a de la buée qui sont de votre bouche. "Il y en a pas.", l'agent a répondu. "Mais en France, il y en a non plus." Je l'ai assuré que quand même si. "Mais personne s'en sert.", Paulina a précisé. "Vous êtes sous le toit, le soleil vous chauffera." a-t-elle conclu. En partant, on a demandé le concierge chilien, si le bâtiment n'est pas un peu froid. Dans son espagnol chilien, j'ai compris deux mots "muy helado" : complètement gelé. Je suppose que le froid ne tue pas qu'en France.

Autre manière de téléphoner. De temps en temps, les amis me demandent si on a déjà le visa, l'appartement, si nous sommes déjà allés par ici où par là. Pour calmer un peu leur précipitation, je dis: "Non, mais on sait déjà téléphoner." Et au Chili, ce n'est pas mal. En fait, il faut juste bien réfléchir d'où et où vous appelez. Si vous appelez d'un fixe un portable, vous mettez 9 devant le numéro. Si vous appelez d'un fixe à Santiago un autre fixe à Santiago, vous ne mettez rien. Si vous appelez un fixe d'un portable, vous mettez 2. Si vous appelez d'un fixe à Santiago un autre fixe hors Santiago, vous mettez 111, 123, où 188 et le numéro, suite à quel de les trois opérateurs est le moins cher dans le moment donné. Mais surtout, il ne faut pas mettre un 0 entre ce chiffre et le numéro appelé, car sinon, vous êtes automatiquement en international. Et si vous en avez marre, vous utilisez Skype.

Vous devez vous dire que je ne suis pas trop indulgente avec les Chiliens. C'est vrai. Le pire, c'est le mix avec des autres pays, genre avec des Allemands, ce qui est le cas de l'Observatoire. Pour tout, il y a des procédures strictes allemands qui sont effectués par des chiliens avec leur capacité d'avoir l'aire d'être très occupé en faisant rien. La procédure rassemble ainsi au cours de haies entre un escargot et une tortue. Et si vous ajoutez à cette mélange un cosmonaute marseillais avec sa patience légendaire, la mélange atteint l'explosivité du dynamite. Le Cosmonaute a ainsi expliqué à Help desk ce que le mot "help" veut dire, car l'administrateur de réseau a trouvé beaucoup plus facile transmettre le courrier sur l'ancien adresse du Cosmonaute que lui créer une autre. Puis notre valise qui volait par cargo est apparemment perdu dans les couloirs d'observatoire. Là, il faut dire qu'il y a la compagnie espagnole Iberia qui a aussi ajouté sa petite couche d'organisation nationale.

Au contraire, Soledad, notre ange gardien, nous a trouvé du visa. Si vous vous rappelez, le problème, c'était que notre tampon dans le passeport était d'une année précédente. Je me suis déjà préparée à faire des photocopies du billet d'avion et du contrat de travail du Cosmonaute et à rédiger une attestation sur honneur, un lettre au préfet et un autre au président, où présidente dans ce cas, tous en trois copies, bref, j'ai vécu en France pendant quatre ans et je sais à quoi m'attendre. Pas au Chili. Les autorités chiliennes ont entendu l'explication qu'elles ont évalué très probable, et elles nous ont fait le visa.

Enfin, pour ne pas exagérer, il nous a été promis qu'on aura nos visas...dans deux semaines. La tortue s'approche de la ligne d'arrivé.

P.S. En faisant la linge cette après-midi, j'ai vu une autre manière de faire...avec la linge. En ne pas découvrant l'indication de la quantité sur le produit lessive, j'ai regardé le petit doseur qu'on reçoit d'habitude avec le produit lessive. Il y a que deux traits: une est nommé Argentine et l'autre Chili.

mardi 13 janvier 2009

Notre premier weekend au Chili et ce qui s'est passé après

En me foutant complètement du titre de ce petit texte, je vous annonce LA grande nouvelle: NOS BAGAGES SONT ARRIVEES AUJOURD'HUI!!!! Après une semaine de voyage par je ne sais pas où (et ne pensez pas que le personnel d'Air France en savait plus que moi), quand Air France se ventait en disant que pendant le weekend, ils ont distribué au monde entière 45000 bagages perdues, le téléphone sonna et notre guardien m'a annocé que les bagages sont en bas. Il y a donc la marjolaine du jardin de ma grand mère avec le safran indien (produits interdits, sans doutes, personne a regardé le scanner) qui sont arrivés, il y a la bouteille de slivovice avec sa copine polonaise la vodka qui sont là, il y a les deux disques durs du Cosmonaute qu'on a retrouvé, il y a mon acte de naissance et ma linge propre dont on a repris la possession, et finalement aussi l'Hibou Voyageur, une petite décoration de Noël que Myriam, la compagne du père du Cosmonaute m'a glissé dans mon sac, qui nous a retrouvé. L'Hibou semble être vraiment assez indépendant avec une envie de voyager seul. Et une des valises, juste après son arrivé dans notre chambre, tomba et cassa une table en verre. Mais bon, le verre cassé, ça apporte de la chance.

Mais racontons en ordre. Nous avons passé le weekend à Santiago. D'abord, on n'a pas eu notre matériel de montagne et on n'a pas osé à marcher dans nos tongues premier prix, et aussi, il fallait voir un peu la ville pour décider où on a envie d'habiter. Samedi, nous sommes donc allés à Providencia, le quartier où habite Paulina, notre conseilleur de logement. On a marché jusq'à la Bellavista, le quartier de Neruda en traversant Mapucho. Sur le photo, vous pouvez ainsi voir la rue de Neruda, qui n'a rien à avoir avec la rue de Neruda à Prague, car il n'y a pas un seul bar. Mais au Chili, il y en a partout autour, donc ça va.

Après, nous sommes montés la colline St. Christóbal qui culmine à 830 mètres. surplombant ainsi la pollution de Santiago. Dans sa moitié, il y a un ZOO et tout là haut, il y a une église gigantesque sous la belle étoile. On vous passe bonjour de là-bas.
Nous avons continué par une autre télépherique Made in Grenoble ce qui rejouissait nos âmes, d'autant plus que les Chilien n'importent quasiment rien. C'est gentil de leur part pour la planète, d'autant plus que sinon, ils ont plutôt la tendence de se foutre comlètement de l'environement et personne ne savait pas à nous dire comment trier la poubelle, mais on était quand même contents de trouver un truc français, surtout avec une télépherique bien vieillotte qui, s'il était pas faite par des experts, risquerait de tomber après 30 ans de service.

Samedi soir, nous sommes allés manger à une resto de luxe, Cuerovaca, où vous pouvez goûter par ailleurs aussi la viande de kobe. Cette viande vient d'un bouef qui passe ses journées à se faire masser avec la bière et puis aussi à picoler la bière et comme l'alcool est dangereux pour la santé, il en est mort, car on le tue après pour bouffer sa viande très tendre et avec un odeur spécial. Notre propre chair devrait sentir plutôt le vin rouge Parcela Numero 7, le meilleurs des vins chiliens dont on a bu pour le moment et dont on a descendu deux bouteilles. Puis Dominique, un collegue du Cosmonaute et LE client fidel de Cuerovaca, nous a suggeré de boire un digéstif ce qui était une grande faute. On s'est dit qu'un verre de cognac à 7 euro, c'est pas vraiment donné, mais on savait pas qu'un verre veut dire une moitié de la bouteille. Et comme le cognac était excellent, on a bu nos verres et puis on avait un epu du mal a rentrer.

Le lendemain, on a passé donc la journée un peu par la détoxication au lit, mais le soir, nous avons finalement decidé de aller au centre ville pour voir la marché central. Car il vous bien faut une marché, car les légumes au supermarchés donnent pas trop envie et la taille des certaines légumes fait penser qu'elles réçoivent des massages quotidiennes des produits chimiques et des modifications génétiques.

Finalement on a fait quelques aller-retours au centre ville, morte dans la soirée de dimanche, on a vu la Plaza de Armas et le La Moneda, où Allende s'est tiré une balle dans la tête après le putch de Pinochet.


Mais comme vous pouvez voir sur les photos, la dictature n'a pas vaincu l'esprit revoluitonaire des chiliens. D'un côté, il y a des coins de Santiago qui rappellent bien de l'architecture des villes sovietiques, de l'autre côté, il y a des tableaux révolutionaires partout. Mon banner vient de la rue de Neruda. Et avoilà comment la révolution continue hasta la victoria simpre dans un resto en Providencia.








La revolution rouge comme le vin...

Dans la semaine, nous avons continué à faire connaissance avec la ville et ses habitants, surtout les européens pour le moment. On a donc passé lundi soir avec des collegues du Cosmonaute dans le quartier de Bellavista dont les restaurants et bars ne sont jamais vides. Voilà un petit video du lundi soir pendant la morte saison des vacances d'été.



Alors, je vous souhaite bonne journée. Je viens de recevoir le message que nos valises sont arrivées déjà hier, mais qu'elles sont passées une nuit et la journée à l'aéroport de Santiago. Une caractéristique des chiliens, c'est qu'ils ont tout le temps l'aire d'être très occupés, mais tout prend énormement du temps. "Pas de temps d'amener des valises", alors. D'ailleurs, je vous a préparé une petite question. Quelle herbe aromatique fait partie de TOUT les plats chiliens au point qu'elle vous écoeure après une semaine? Votez sur le banner à droit. Et si vous voulez voir toutes mes photos, cliquez .

vendredi 9 janvier 2009

Who is who

Si vous consultez wikipedia, vous apprenez que le Chili, c'est une république, qu'on y parle en majorité l'espagnol, qu'ils ont une presidente, que leur monnaie s'appelle peso et que le sommet le plus haut s'appelle Nevado Ojos del Salado (6880 m). Puis vous pouvez lire que "Chuquicamata est le plus grand source de cuir au monde. Punta Arenas est la ville de plus que cent mil habitants qui est le plus au sud de la terre. Les villes Arica, Calama et Iquique à l'Atacama sont les villes les plus sec au monde, à Arica, avant 1973, n'a pas plu pendant 400 ans". En lisant ses mots, vous vous dites que le Chili ne va peut être être un pays comme les autres.

Et une fois arrivés...

Enfin, une fois arrivés! Si vous choisissez venir en hiver, notamment cet hiver ci, en partant de Marseille (je propose que Wikipedia dit sur Marseille: "La ville où quand ils tombent 3cm de neige, le préfet déclare un arrêt préfectoral et l'aéroport ferme."), si vous arrivez c'est déjà bien. Nous sommes partis de Marseille la veille de ces chutes de neige gigantesques et l'aéroport était donc fermé qu'une demie journée. On a donc tranquillement eu la place dans le vol de 13:20 à la place dans notre vol en 16:10, on a tranquillement embarqué à 17h et on s'est entraîner pour long séjour en avion en passant 3heures dans l'avion sur la piste à Marseille. Finalement, on a décollé à 20h pour Paris où on a changé pour l'avion à Santiago, prévu à l'heure (23:15). Du coup, on a décollé à 2 heures du matin après avoir passé une heure dans la salle d'embarquement en jouant des jeux vidéo sur leur Playstation gratis.

Bon, mais finalement, on y arrive et on arrive. Par contre, il faut être déjà content qu'on y est et pas trop exiger que les bagages fassent pareil. Les nôtres sont restées dormir à Paris avec 1600 personnes dont le vol avait été annulé. Air France nous a promis 100 euros pour qu'on puisse s'acheter de quoi s'habiller. Le premier jour, ceci a semblé comme un cadeau agréable, le deuxième jour comme un truc indispensable et le troisième finalement comme une somme insuffisante. Il continuait à neiger en France et nos valises ont commencé à être officiellement portées disparues.

On pourrait avoir envie de râler un peu, mais la mère du Cosmonaute qui est repartie le jour avant nous à Martinique, nous a assuré que si on décide de s'expatrier, on doit être un peu adventurier. Son avion a eu une panne de moteur et a été forcé de se poser en urgence dans une base militaire sur une petite île au milieu de l'océan Atlantique. Heureusement, le seul dégât était un retard de 28heures. Pour ne pas faire une pub mensongère à Air France, je dois dire que leurs bagages sont arrivés.

Donc, une fois arrivées, vous passez par la douane, et puis ce n'est pas comme vous imaginez, une douane bordélique, il y a beaucoup du monde qui demande si vous ne transportez pas des choses interdits, qui organise tout et puis il y a le petit douanier qui, après avoir appris que vous venez au Chili pour un an, vous fait un petit cours qu'il vous faut un visa, car votre séjour sans le visa n'est autorisé que 90 jours, et puis finalement, il colle un tampon dans votre passeport pour marquer le jour de votre arrivé. De l'extérieur, vous voyez quand même, que les bagages sont scannés pour découvrir les produits interdits, mais que personne ne regarde ni votre déclaration, ni l'écran du scanner. Et quelques jours après, quand vous voulez demander le visa, Soledad, notre ange gardien de l'ESO, feuillette votre passeport et devant le tampon vous demande: "Il est où le tampon? Celui là date de l'année dernière." Et là, vous voyez, que le petit douanier a bien fait la fête le 31.décembre et puis le lendemain, il a bien changé le jour de son tampon, même le mois, mais pas l'année. Et puis le lendemain encore, il a changé que le jour et ainsi la suite, et s'il ne l'a pas changé encore, le tampon continue à produire des immigrés illégaux jusqu'à aujourd'hui.

Je vous ai dit que la langue officiel au Chili, c'est l'espagnol. En écoutant certaines personnes, par exemple notre gardien qui n'a pas des dents, vous trouvez que l'espagnol rassemble beaucoup à swahili. Avec d'autres personnes, vous comprenez, puis moi je produit un truc à peu près pareil et le Cosmonaute produit le français qui se finit par "o". Ah là là, je me la pête là. Mais bon, quand même, j'ai réussi déjà le premier jour de commander de la bouffe par téléphone, et la bouffe est arrivé et c'était ce qu'on a voulu, c'est juste que à la place de quatre empanadas, il y en avait toute une boîte. Donc il ne faut pas désespérer. Et si jamais, je désespère, je ne risque pas de mourir de faim, car il y a toujours des empanadas au frigo.

Puis j'ai écrit que le Chili a une présidente. Vous pouvez donc penser que c0est un pays assez progressif. Oui, il y a des femmes qui travaillent et qui conduisent et qui semblent aussi indépendantes que les européennes. Sinon, le progrès se traduit à Santiago surtout par une américanisation qu'une tchèque connaît très bien de Prague. Dans les quartiers modernes, vous pouvez manger des hamburgers dans le MacDo, l'arroser avec du café de Starbucks et puis, au dessert, manger un Dunkin Donuts. Manger chilien est impossible. Puis vous y allez voir un phénomène d'Amerique du Sud: les domestiques, les "nanas" dans leur uniforme en promenant le chien ou les enfants de son maître. En regardant le soir du balcon de notre chambre, on voit les fenêtres des cuisines qui sont sans une ligne verticale parfaite, et dans les fenêtres, il y a une "nana" par fenêtre en préparant le dîner. Pendant nos visites des appartements, on s'est aperçu que les appartements "modernes" dans les quartiers des restos américaines, ont une petite chambre à côté de la cuisine, pour loger cette "nana". Et puis, pendant une visite, on a descendu pour voir la piscine du bâtiment, et il y a avait que trois nanas dans leur uniforme et une dizaine des enfants. Le deal a été fait. Avec le Cosmonaute, on a dit qu'une condition pour notre appartement c'est qu'on ne veut pas habiter dans un quartier où la première chose qu'on voit, c'est une "nana" promenant un chien. Il faut dire qu'on avait une femme de ménage en France. Mais notre femme de ménage gagnait par heure ce que les "nanas" gagnent par jour, elle avait le secu et on l'a payé des impôts. Et cette différence, ce n'est pas que la France est beaucoup plus cher.

En cherchant l'appartement, on a donc parlé avec des collèges du Cosmonaute et aussi avec Paulina, notre conseilleur pour la recherche. Paulina est chilienne. Quand on a fait sa connaissance, elle nous a confié qu'elle pense que le Chili, c'est un pays génial, et puis elle a quitté sa rôle professionnelle, et sans une heure, elle nous expliquait déjà quel mot elle a utilisé pour insulter cette dame qui l'a bloquée la route et comment bien employer ce mot pour former des phrases. Elle nous a amené pour une tour de la ville pour qu'on repère des quartiers où on aimerait bien vivre et pour nous montrer où elle habite. Nous avons passé la soirée après avec Mark et Constanza, un couple hollando-chilien habitant dans un quartier qualifié dangereux par leur conseilleur. On a pris des Pisco Sour et de l'agneau du sud du Chili, incroyablement tendre. Le propriétaire du resto nous a aidé de choisir du vin qui se marié à merveille avec le plat. Avec l'entrée, l'apéritif, le vin et le plat, on s'en est sorti à 25euro par personne. Et il s'agissait d'un resto dans un quartier soit-disant dangereux et pauvre. Je n'ai pas trop compris pourquoi on dit ça d'un quartier étudiante où les gens boivent tranquillement leur verre dans des bars ou sont posés le soir sur la pelouse dans les parcs et ou, en plus, le loyer n'est pas très cher et il n'y a pas trop des bâtiments hauts et ainsi, vous avez une vue sur les sommets blanches des Andes. Peut être c'est qu'il n'y a pas des boutiques Armani. Mais du coup, même si vous voyez que vous n'êtes pas dans votre pays, ce qui est bien, car vous n'avez pas envie de chercher l'Europe à l'autre bout du monde, vous vous sentez un peu comme chez vous.

Bon, vous savez là who is Chile au premier abord. Dès que j'aurai du matériel, je vais tout ilustrer en images. Entre temps, vous pouvez réfléchir who is chequita.