J'entends souvent que mes posts sur le blog sont longues. Il est vrai que j'ai jamais eu le problème de produire le nombre des pages exigées, quand j'étais élève. Et même si le sujet s'est répété. Je vous ai déjà parlé des lions de mer, des plongeurs qui ne sont pas des insectes, j'ai même parlé des élections (en tchèque), c'est que les pingouins que je n'ai pas encore traité. Allons y doucement.
Après notre retour de la Martinique, on est devenus très sociables et les premiers dix jours, on les a passé en sortant avec des amis à Bellavista et en faisant la fête chez des gens. Petit à petit, mes activités professionnelles sont revenu à la normale. il n'est donc pas étonnant qu'on a repris envie de voyager un peu. On a décidé d'aller à Los Molles, un petit village au nord de Valparaíso et à peu près 160km de Santiago, ce qui veut dire à côté. Pour s'y rendre, il faut prendre la Panamericana au nord. Ce tronçon de la Ruta5 est une autoroute et on a donc pu élargir notre collection des choses qu'on peut voir sur l'autoroute au Chili. A part les habituels cyclistes et mères avec des poussettes, on a vu notamment un monsieur qui traversait l'autoroute à cheval croyant ainsi dans le sang froid du cheval en face des camions et de notre Pathfinder. Heureusement, son cheval n'a pas prêté la moindre attention au véhicules, il a sauté la barrière au milieu et il s'est arrêté avant de sauter dans le voie dans le sens opposé. Puis en rentrant, on a vu un gros camion rempli à ras bord avec des sac remplis de la sable. Et au top de ces sacs, il y avait une voiture. Je n'ai absolument pas pu imaginer comment ils ont arrivés à le mettre là bas, mais j'ai vu d'une manière assez vive comment ils l'ont pu attacher et j'ai donc dit au Cosmonaute de doubler le camion le plus rapidement possible ou trouver un autre moyen de se casser de là.
Une fois à Los Molles, on a posé nos valises dans des cabañas. Les Chiliens adorent ce type d'hé- bergement, car les cabañas sont équipés aussi d'une cuisine et les vacances reviennent ainsi moins chers. Et puis les petits chalets ont aussi un place pour faire des grillades, des asados et c'est tout ce qu'un Chilien a besoin pour être heureux. Los Molles est un village où vont les gens surtout en famille et surtout des gens pas vraiment riches, et cabañas restent donc presque le seul manière de se loger, enfin si vous nous souhaitez pas louer directement une maison.
D'abord, on a décidé d'aller manger et le Cosmonaute, qui a déjà visité le village en 2004, m'a amené chez le Pirate Suisse. Comme vous pouvez l'imaginer, le propriétaire du restaurant est un suisse et il va bien avec tous les autres européens légèrement cinglés qui se sont installés en Amérique du Sud pour y ouvrir une refuge ou un restaurant. Vous vous souvenez d'Anden Rose sous le volcan de Llaima ou M.I.Lodge près de Termas de Chillan? Chez le pirate, il n'y a pas de menu et pour bienvenue, le pirate vous annonce qu'il n'a pas ni de coca, ni de pastel de choclo, ni autres choses que les Chiliens adorent. Et après, il vous donne un petit cours sur l'écologie et vous explique comment il faut faire attention au gaspillage d'eau. Vous vous dites qu'il serait sans doutes un peu déplacé de demander où vont les égouts du restaurant, car vous êtes au Chili au bord de l'océan et vous êtes donc aussi quasiment surs que personne s'embête à construire un centrale de traitement, car océan est immense et gratuit. Mais vous ne le demandez pas, parce que l'ambiance est sympa et le Pirate aussi.
Après le repas, on a décidé d'aller sur le plage chercher un club de plongée et réserver pour demain. Il y a deux clubs de plongée à Los Molles et le Cosmonaute a eu déjà l'honneur, ou plutôt l'horreur, connaître le premier. Le moniteur de plongée était un pêcheur qui plongeait sans même le profondimètre. J'ai donc dit qu'on essayerait l'autre club, Atmósfera4. Mais il nous ont dit qu'on ne pouvait pas plonger dimanche, car il y avait des élections et tout le monde devait se rendre aux urnes. J'ai eu une idée brillante de demander, si on pouvait plonger toute de suite et ça, par contre, c'était sans problèmes. Pas des questions pour le certificat médicale ou les cartes de niveau. Le gérant a juste demandé si on venait de manger et quand on a conformé, il a fait un petit sourire. Je savais pourquoi et j'ai donc pris deux Kokulinek, des homéopathiques Cocculine, mon meilleurs ami sur les routes et sur la mer. Et on y est allés: un moniteur, le Cosmonaute et moi. Le bateau était un petit bateau des pêcheurs et on était habillées dans des neoprènes pas très neufs, mais très épaisses. On avait une capuche sur la tête et des chaussons sur des pieds. Bref, on avait l'aire des vrais plongeurs, pas comme à la Martinique avec nos petits shorties. Le Cosmonaute n'arrêtait pas à répéter que c'est là que je vais voir ce que c'est de la vraie plongée quand l'eau est froide etc.
On est arrivés sur le site et il fallait se mettre à l'eau. Il n'y avait aucune échelle et il fallait se faire tomber de dos, comme le font des plongeurs dans les films. L'eau était à douze dégrées. ça changeait par rapport à vingt huit à la Martinique. On avait tous quatre plombs autour de la ceinture et j'avais un peu du mal de rester sur le surface même avec la stable gonflée. Les vagues nous ont secoués et il était difficile de rester ensemble. Le moniteur m'a pris par ma stable et on a commencé descendre. Sous l'eau, on voyait rien et les vagues nous ont secoués tellement qu'on ne savait même pas si on est en train de descendre ou de monter. J'ai senti que le Cosmonaute m'a aussi attrapé. Plus tard, il m'a dit qu'il commençait à nous perdre de vue dès qu'il s'est éloigné plus que trois mètres. Puis j'ai vu des algues qui bougeait à une vitesse énorme sous nos pieds. Un courant qui nous a porté je ne savais pas où. On s'est mis sur le ventre et on continuait à descendre. Les gars m'ont pris entre eux. Et après on était au fond, et on voyait des étoiles de mer, des poissons et des algues. Je n'ai pas du tout compris comment on y est arrivés par cette barrière au surface. On a nagé dans une grotte et là, tout d'un coup, on a vu un ombre. Un lion de mer! Il y en a plein dans le Pacifique, décidément plus que des plongeurs et le lion était donc bien curieux de voir qui nous sommes. Il est venu donc nous voir de très prêt et il s'est arrêté pour bien voir. Et tout d'un coup, il est parti.
En sortant de la grotte, j'ai signalé qu'il ne me restait que 50 bar dans ma bouteille. J'ai tout consommé dans 18 minutes en comparant avec 50 minutes que je pouvais plonger à la Martinique. Il fallait remonter. Donc à nouveau, passer cette barrière, se faire secouer et essayer en plus d'y faire un palier. Finalement, on était sur la surface et le moniteur a commencé à appeler le bateau. J'ai fait ce que j'ai pu pour rester sur la surface avec ses plombs. Les vagues nous ont secouées comme dans Le Bateau Ivre. Le moniteur nous disait que l'océan était très calme, mais je pense que ce n'était que grâce à Kokulinek que j'arrivais à amener le dejeuner du Pirate jusqu'au plage.
En rentrant dans notre petite cabane, le sentiment que je n'irais plus jamais plonger au Chili commençait à se diluer un peu et je me disais que voir le lion de mer de si près était extraordinaire. Le Cosmonaute était très silencieux. Ce n'est que dans un petit moment qu'il m'a confié que c'était sa plongée de loin la plus stressante. Même, il a dit que j'étais courageuse de le faire après que six plongées dans ma vie. Bon, je vois qu'il a compris qu'il fallait me faire un compliment de temps en temps, mais je sais aussi que je suis toujours très courageuse au début. Je l'étais avec l'alpinisme et l'escalade, avant que j'ai vécu quelques sorties avec lui.
Le soir on a voulu aller se promener à Puquen, un endroit derrière Los Molles qui est connue par sa biodiversité. Mais on est au Chili, et il faut donc entouré tout par une clôture haute et si longue que même les Chinois pourrait l'admirer. Et la porte d'entrée était, bien sur, fermée.
Et elle était fermée aussi le lendemain matin, mais après la soirée passée avec le Pirate, on s'est dit qu'il ne fallait pas partir sans voir cette endroit. On a donc sauté ce mur de deux mètres en faisant attention aux morceaux de verre sur le bord qui était là pour empêcher aux voyous de voir ce morceau de la nature. On a marché et sur le bord de l'océan, on a vu une voiture des policiers. On a hésité un peu de continuer, mais finalement on l'a fait. On a croisé les policiers un peu plus loin, avant arriver à une pointe de laquelle on peut voir l'île des lions de mer, Isla de los Lobos.
On a dit poliment bonjour et les policiers ont aussi dit bonjour. Puis le Cosmonaute a demandé, si ils avaient vu les lions de mer. Oui, les policiers ont-ils répondus. "Muy lindo!", très joli, a continué la conversation le Cosmonautete. Oui oui, très joli, les policiers ont affirmé. Et après avoir eu cette petite conversation amicale, on s'est dit au revoir. Aucune question sur le fait qu'on est dans une réservation fermée. C'est assez typique.
On a observé des lions de mer et des pélicans quand un monsieur est arrivé avec son fils de environ cinq ans. Peut être c'est ouvert, on s'est dit. Mais en rentrant, on a vu que la porte est toujours fermée avec quelques cadenas pour protéger la nature vraiment bien. Comment le petit a-t-il sauté le mur? Sans l'aide du Cosmonaute, je n'y arriverais pas, mais il m'a tenu le pied et j'ai donc pu monter. Assise là haute, en contemplant comment descendre sans se casser une cheville, j'ai vu une voiture arriver et s'arrêter sous mes pieds. Je suis restée assise immobile. Il y avait une jeune femme qui est descendue et me voyant sur le mur, elle m'a demandé: "C'est fermé?"
"Oui.", j ai dit de la hauteur de ma mur.
"Et c'est haut?"
"Bah oui.", j'ai répondu: "Je suis ici avec mon mec, il m'a aidé à monter. Tu es seule?"
"Non, avec ma fille.", l'a jeune femme a sourit. Et j'ai déjà imaginé la jolie robe de la fille déchirée par des morceaux de verre.
En m'expliquant qu'elle est venue du loin, la fille a commencé de grimper sur la mur pour vérifier si elle arrivera a la sauter. Ah, le Chili, c'est ça!
Le Cosmonaute a traversé aussi et en souhaitant bonne chance à la jeune femme avec sa fillette, nous sommes allés sur le plage pour manger quelques empanadas aux fruits de mer. Et après, on a dit "au revoir" à Los Molles et nous sommes partis au sud en espérant de trouver une petite village sympa où on pourrait et plonger, et surfer.
Mais plus on est allés vers le sud, mois sympatique c'était. On a passé Papudo et arrivé à Zapallar où tous les propriètaires des gros résidences de Lo Barnechea ils possèdent un barraque énorme. Nous n'avons rien vu de la route, car elle était contournée par des mures gigantesques. Mais heureusement, entre les résidences, il y avait une cimetière où même des petits êtres humaines modestes comme nous ont pu entrer et avoir une vue sur l'océane. Mais plus que par l'océane, j'étais fascinée par des tombeaux qui ont bien suivi la taille de résidences. Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi un seul mort a besoin d'un tombeau qui fait six mètres sur cinq?
Ce n'était que vers la mur, là, où on n'avait pas de vue, où on trouvait des tombes de l'époque quand Zapallar n'était pas encore une destination de luxe. A part des fleurs, les tombes ont été décorés avec des moulins à vent des couleurs vives et sur les arbres autour, des clochets faisaient de la musique. Sur un tombeau, on a trouvé même un sapin de Noël.
Après avoir visité Zapallar, nous sommes allés à Cachagua simplement, car on n'a jamais vu des pinguins et selon le guide, on peut en voir à Cachagua. Et si c'était là, l'endoit où on peut observer des pingouins même si on n'est que une heure de Santiago? Oui, c'est là!
Tout près de la plage, il y a une petite île, Isla de los Pingüinos habitée par une colonie des cormorans, des pélicans et des pingouins. Il ne vous faut qu'une jumelle ou des bons yeux et vous pouvez en profiter. On a pu observer la technique comment les pingouins se jettent à l'eau des pentes du rocher et je peux vous dire qu'en ce qui concerne l'élégance et la sécurité, ils peuvent sans problèmes faire la compétition avec les lions de mer de Isla de los Lobos. Bref, ils se font tomber comme des sacs de patates en espérant qu'il n'y a pas de rocher dans l'eau.
On a continué un peu plus au sud, mais petit à petit, il fallait rentrer à Santiago. Une fois sur l'autoroute, on a mis le radio pour savoir les résultats de élections et très vite, on a compris que après 20 ans, le Chili passe à droite. On a donc le président Piñera. A vrai dire, je me suis attendue à ça, car Piñera n'arrêtait pas de parler de l'économie et de la securité. Les Chiliens, comme des Français, secoués par des nouvels sur la crise et sur la criminalité se sont laissés seduire. Dommage, car je ne pense pas que c'est la direction dans laquelle le Chili devrait aller. Le milionaire Piñera est surtout un business man et je pense que beaucoup de gens ont voté pour lui en pensant que le Chili devient aussi riche que Piñera lui même.
Je vous dit à bientôt donc sous une note triste. Mais laissons donc parler Mme Piñera. Quand elle a parlé de la crise, elle a dit que même sa famille faisait des économies. Par exemple, ils ne boivent plus de coca.
Connaissant la situation de beaucoup de Chiliens, je ne peux pas m'empêcher de penser a une certaine reine. J'espère que ça ne finira pas par une révolution.
La fin
Il y a 15 ans